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La reproduction et l’élevage en captivité

mercredi 11 avril 2012, par Julien Lusson

Le programme de renforcement des populations migratrices d’outarde

Inscrit au plan national de restauration puis au plan national d’actions, le programme de renforcement des populations migratrices d’Outarde canepetière a débuté sous l’égide du second programme LIFE et se poursuit depuis grâce aux partenaires locaux et nationaux.

Un premier centre d’élevage pour l’Outarde canepetière a été créé en 2005 dans les Deux-Sèvres afin d’élever en captivité de jeunes outardes et de les relâcher dans les plaines du Centre Ouest de la France.

L’objectif est d’empêcher l’extinction de l’Outarde canepetière dans les plaines céréalières de Poitou-Charentes, en augmentant le niveau de population par le lâcher d’oiseaux élevés en captivité.

Entre 1978 et 2000, les effectifs d’outardes dans le Centre Ouest de la France ont chuté de 6800 à 400 mâles chanteurs, soit une diminution de 94% de la population en 22 ans. L’outarde ne survit que dans trois régions de grandes cultures : Poitou-Charentes (400 mâles), Centre (40-50 mâles) et Pays de la Loire (20 mâles).

L’élevage des jeunes outardes en captivité

À la fin du programme LIFE en 2009, le centre d’élevage a été déplacé. Il a été remplacé par le Centre d’Elevage pour la Préservation des Oiseaux de Plaine (CEPOP), situé à Virollet dans les Deux-Sèvres sur une propriété du Conseil Départemental des Deux-Sèvres. Sa gestion était alors confiée à la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO).

Le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC/CNRS) et le Parc de la Haute Touche géré par le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) sont partenaires dans cette action et fournissent au CEPOP des œufs produits en captivité dans leurs propres élevages.

Depuis 2015, la gestion du CEPOP a été transférée au Conseil Départemental des Deux-Sèvres et il bénéficie désormais de nouveaux locaux adaptés et des compétences des soigneurs et vétérinaires du Zoodyssée de Chizé.

La contribution pour l’Outarde canepetière du Parc Animalier de la Haute-Touche a été arrêtée en avril 2014 et celui du CNRS CEBC en 2012.

Les oeufs d’outardes incubés au CEPOP peuvent aussi provenir du milieu naturel lorsque des nichées sont sauvegardées lors des fauches.

De l’éclosion à l’âge de 15 jours, les outardeaux sont placées dans des boxes d’élevage et reçoivent entre 5 et 10 repas par jour selon l’âge. Leur alimentation a été progressivement mise au point depuis 1996 au CEBC, puis au Centre d’élevage de Sainte-Blandine. Cette alimentation, essentiellement basée sur des protéines est complétée par des végétaux. Les poussins requièrent des soins constants tout au long de la journée.

Les ogres miniatures

De l’éclosion à l’âge de 15 jours, les outardeaux sont placées dans des boxes d’élevage et reçoivent entre 5 et 10 repas par jour selon l’âge. Leur alimentation a été progressivement mise au point depuis 1996 au CEBC, puis au Centre d’élevage de Sainte-Blandine. Cette alimentation, essentiellement basée sur des protéines est complétée par des végétaux. Les poussins requièrent des soins constants tout au long de la journée.

Par la suite, les jeunes outardes sont transférées dans des volières extérieures, puis, lorsqu’elles ont atteint la taille adulte, dans des volières de pré-lâcher installées en plaine avant de prendre leur envol vers l’Espagne aux côtés de leurs compagnes sauvages.

Les résultats des lâchers

Des outardes issues de lâchers sont maintenant intégrées à la population sauvage et participent à la reproduction.

Chaque automne depuis 2005, des jeunes outardes élevées en captivité sont lâchées en Poitou-Charentes afin de renforcer les populations d’outardes sauvages. En 2011, elles représentent un peu moins de 10% des effectifs sur l’ensemble de la Région et environ un tiers des oiseaux sur certaines zones de lâcher.

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CEPOP - Zoodyssée de Chizé

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